Que faut-il savoir sur le marcottage ?
Pour un jardinier, remplir son potager est l’une des plus grandes phases d’entretien par lesquelles ont se doit de passer. Les méthodes utilisées varient d’une plante à une autre en fonction des besoins et des attentes. La pratique du marcottage fait partie des démarches les plus recommandées si l’on souhaite développer son jardin efficacement et facilement. Vous êtes débutant dans le domaine et vous souhaitez essayer cette technique ? Besoin d’astuce pour réussir l’expansion de votre jardin à travers le marcottage ? Voici toutes les informations à savoir sur le sujet avant de vous lancer dans cette méthode de jardinage.
Les différents types de marcottage
Le marcottage consiste à favoriser la reproduction de certaines plaintes. Si elle peut s’appliquer sur de nombreuses variétés de fleurs et autres types de cultures, la manière de la réaliser n’est pas toujours la même. En effet, il faudra connaitre le mode de plantation et les spécificités de la plante afin de déterminer le type de marcottage le plus adapté à vos besoins. En tout, on compte 3 manières de réaliser cette démarche. Ces dernières se différencient les unes des autres selon la partie de la plante pour effectuer la technique. Vous pourrez notamment faire un choix entre les options suivantes :
Le marcottage au sol
Le marcottage au sol est la pratique adéquate pour reproduire vos vivaces et arbustes. Cela concerne notamment le thym, le romarin, la sauge, les azalées, les pivoines arbustives et autres arbres. Pour ce faire, le jardinier devra prendre une tige et lui enlever toutes ses feuilles en dehors de celles qui constitueront le bourgeon. Cette dernière sera enterrée pour donner place à une nouvelle culture. La terre devra être préalablement travaillée pour que la plante se développe correctement et rapidement. La branche pourra être rattachée au sol avec une agrafe afin qu’elle résiste aux éventuels chocs. Il faudra penser à l’arroser régulièrement au début du processus pour que sa croissance soit efficace.
Le marcottage sur branche
La méthode par branche est la plus simple pour réaliser un marcottage. Elle s’applique pour certaines plantes telles que le fraisier, la joubarbe ou encore la pomme de terre. Le processus se met en place dès qu’une partie de la plante touche le sol. Vous avez la possibilité de les repiquer dans des pots afin d’en avoir dans différents emplacements. Le marcottage est très naturel pour les différentes variétés de ronce et de passiflore car leur poids suffit à faire ployer la tige de sorte à ce qu’elle se place directement au sol. Elles vont alors prendre racine et donner place à une nouvelle plante dont les propriétés seront quasiment les mêmes que celles plantée auparavant. Bien qu’elles soient considérées comme des plantes de plus grandes tailles, le même principe s’applique au séquoia géant et au figuier par exemple.
Le marcottage aérien
Vous avez des plantes en pots que vous souhaitez développer ? Le marcottage aérien est le processus le plus indiqué pour atteindre votre objectif. Cette démarche consiste à appliquer de la tourbe et de la mousse humide au niveau d’une des branches dont l’écorce aura durci de la plante. Le tout sera enveloppé dans un plastique noir ou dans de l’aluminium afin de préserver la branche de la luminosité. Chaque semaine, le jardinier devra vérifier que la motte est bien humide et l’arrosera à l’aide d’une seringue dans le cas où celle-ci commence à s’assécher. Cette technique est la plus indiquée pour le lilas commun, l’althéa, l’olivier ou les magnolias par exemple.
Pourquoi choisir le marcottage ?
Le marcottage est une technique très facile à utiliser. Même l’apprenti jardinier peut parfaitement s’en occuper afin de développer son espace vert. Ce dernier n’aura aucune dépense à faire car la démarche consiste principalement à utiliser une partie de la plante pour en créer une autre. En termes de temps, le jardinier aura également plus avantage à utiliser le marcottage car il nécessite le moins d’investissement. D’un point de vue technique, cette technique permet d’obtenir une plante dont les propriétés sont les mêmes que celle de la plante mère. Dans le cadre d’un potager, cela assure une récolte de qualité à chaque plantation. Les propriétés gustatives des fruits et légumes seront quasiment les mêmes avec le temps. De même, les fleurs et feuilles des plantes seront similaires.
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